De plus en plus de voix s’élève à même la fonction publique québécoise pour dénoncer les compressions demandées par le gouvernement. Un message «très fort», selon différents intervenants, qui pourrait bien se transformer en mouvement concret dans les prochains mois.
Si certains l’ont fait à mots un peu plus couverts, le message est clair: «au fur et à mesure que les mesures s’additionnent, les directeurs se rendent bien compte que c’est impossible qu’il n’y ait pas de conséquences sur les citoyens», estime la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie.
Cette semaine seulement, les directeurs généraux des centres de services scolaires de l’Estrie, la directrice de la protection de la jeunesse régionale et plusieurs représentants du Cégep de Sherbrooke ont tous pris la parole pour indiquer que les coupes budgétaires en éducation et en santé impactaient les services rendus à leurs usagers respectifs.
